Journée mondiale sans tabac : 70 hôpitaux ouvriront leurs portes aux fumeurs

Les fumeurs ont près de 3 fois plus de chances d’arrêter de fumer avec un traitement adapté et le soutien d’un professionnel de la santé

Bruxelles, le 8 mai 2017 – A l’occasion de la Journée mondiale sans tabac le 31 mai, et pour la 8ème année consécutive, 70 hôpitaux en Belgique ouvriront leurs portes aux 23% de fumeurs belges2 afin de leur proposer des conseils avisés de professionnels de la santé et des tests de sensibilisation. Un seul objectif au travers de cet effort commun : motiver l’arrêt complet et aider les fumeurs dans cette démarche avec le soutien d’un professionnel de la santé. Une fois ces tests effectués, chaque fumeur recevra un passeport personnalisé et sera encouragé à consulter un professionnel de la santé pour analyser les résultats et discuter de l’aide et du soutien que celui-ci pourrait préconiser dans une tentative d’arrêt. Une étude a démontré que la pharmacothérapie combinée avec le soutien approprié d'un professionnel de la santé est de près de 3 fois plus efficace que l’arrêt tabagique sans aide1. Pour obtenir un aperçu des hôpitaux participants, rendez-vous sur www.journeesanstabac.be. Une initiative organisée avec le soutien de la société pharmaceutique Pfizer.

En Belgique, le tabagisme touche 23% de la population 1, et 64% des fumeurs voudraient arrêter de fumer 3. Chaque année, cette action de sensibilisation dans les hôpitaux belges connaît un franc succès, avec une moyenne de 50 à 100 fumeurs visiteurs par hôpital 3. Un fumeur sur cinq a l'intention d'arrêter de fumer après avoir effectué les tests de sensibilisation. Et un sur quatre parmi ceux-ci prend directement rendez-vous chez un professionnel de la santé. ​ « Chaque année nous avons la visite d’approximativement 150-200 personnes, fumeurs et non-fumeurs confondus. Cette participation reste stable depuis quelques années », explique le Professeur Laurence Galanti, Coordinatrice de l’Unité de Tabacologie au CHU UCL Namur. « Il est difficile de dénombrer les participants qui vont consulter un centre d'aide ou un médecin après leur passage, mais il est bien connu, que même après un contact apparemment sans effet immédiat, une graine est semée, qui aboutit parfois quelques mois plus tard, à la décision de passer à l'action d'une démarche d'arrêt », ajoute le Professeur Bartsch, pneumologue-tabacologue et Professeur Honoraire à l’Université de Liège – CHU Sart Tilman et ‎Hôpital André Renard.

Arrêter de fumer est un processus complexe et représente un défi important pour les fumeurs mais aussi pour les professionnels de la santé dont le rôle est primordial dans la cessation tabagique. En effet, trop rares sont encore les fumeurs qui consultent spontanément un professionnel de la santé pour demander l’aide qu’il convient à l’arrêt tabagique. Pourtant une étude a démontré que la pharmacothérapie combinée avec le soutien approprié d'un professionnel de la santé est de près de 3 fois plus efficace que l’arrêt tabagique sans aide1. 97% des fumeurs qui essaient d'arrêter seuls recommencent à fumer après moins d'un an 4. Cette initiative rappelle le rôle majeur du professionnel de la santé dans la prise en charge globale de l’arrêt (thérapeutique et psychologique) afin d’accompagner au mieux le fumeur dans sa démarche de cessation tabagique complète. « La prise en charge optimale d’un sevrage tabagique associe un accompagnement psychologique réalisé par un professionnel de santé formé à cet effet, à un traitement médicamenteux important pour la prise en charge des symptômes de manque liés à la dépendance physique à la nicotine (besoin) », commente le Professeur Laurence Galanti. « Un traitement médicamenteux adapté permet ainsi de rendre le sevrage tabagique plus confortable et ainsi prévenir la rechute. Le professionnel pourra sensibiliser le fumeur à l’importance de l’arrêt, à analyser les symptômes de manque, à expliquer les mécanismes de dépendance permettant de « déculpabiliser » le fumeur, à rassurer le fumeur quant à ses compétences pour arrêter de fumer, à l’accompagner tout au long de son sevrage ».

Cette année encore, les hôpitaux qui participent à l’action proposeront différents tests aux fumeurs, en plus des conseils avisés de professionnels de la santé, comme :

  •  L’évaluation de la dépendance à la nicotine (test de Fagerström *). Quelques questions suffisent pour évaluer la dépendance physique à la nicotine et en savoir plus sur les habitudes du fumeur. Combien de cigarettes par jour fumez-vous, combien de temps après le réveil fumez-vous …
  • La mesure du taux de monoxyde de carbone (gaz toxique formé lors de la combustion de la cigarette) dans les poumons. Pour réaliser cette mesure, le fumeur doit retenir sa respiration pendant 15 secondes avant de souffler dans un petit appareil. Les résultats se mesurent en PPM (parties par million) et sont interprétés par le professionnel de la santé qui réalise le test sur place.
  • L’évaluation de l’âge réel des poumons qui s’effectue par l’expiration du souffle dans un appareil. Ce test est assez interpellant, un fumeur de 40 ans peut en effet découvrir qu’il a les poumons d’une personne de 60 ans.

 « La participation des hôpitaux est importante dans la mesure où le tabagisme est un problème de santé publique. Lors de cette journée, des professionnels de la santé rencontrent de manière inhabituelle des personnes bien portantes qui passent à l'hôpital pour voir des amis ou parents hospitalisés et sont attirés par les stands qui proposent des tests spécifiques ainsi qu'un contact personnalisé avec le personnel affecté à ces tests, ainsi que des tabacologues, médecins ou autres », explique le Professeur Bartsch. « Il est important de poursuivre les initiatives lors de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai car le tabac reste un fléau majeur pour la santé, que la prévalence du tabagisme ne décroît plus significativement dans nos régions et que la lutte anti-tabac peut actuellement sembler secondaire par rapport à d’autres priorités (cannabis, alcool, drogues « dures », jeux vidéo…) », conclut le Professeur Laurence Galanti.

*Le test de Fagerström sur la dépendance est reproduit avec l’aimable autorisation du Professeur Karl Fagerström 


Journée sans tabac, en pratique 

Pour obtenir un aperçu des hôpitaux participants, il suffira de consulter le site www.journeesanstabac.be (liste mise à jour le 1er mai 2017). Vous y retrouverez toute l’information pratique concernant la journée ainsi qu’un localisateur par province avec la majorité des hôpitaux participants. Sur place, les actions seront très visibles grâce aux stands d’information. Il est préférable de vérifier la date et l’horaire en contactant ledit hôpital.


Références

[1] Kotz D, Addiction 2014; 109(3): 491-9.

[2] Ces données, publiées par Eurostat, sont extraites de l’Enquête européenne par interview sur la santé, European Health Interview Survey (EHIS): http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/7762317/3-07122016-AP-FR.pdf/9e33b36f-46ab-4597-aee9-218b0bf327e2

[3] GfK 2015 | Fondation contre le Cancer– Comportement des fumeurs en Belgique 2015

[4] Selon une enquête réalisée en 2015 auprès de quelques hôpitaux participants

[5] Hughes JR. New Treatments for Smoking Cessation. CA Cancer J Clin. 2000; 50: 143 – 151


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