L’encéphalite à tiques est la maladie évitable par vaccination la moins connue en Belgique

Pfizer lance une campagne de sensibilisation afin d’informer et d’inciter les belges à se faire vacciner à temps.

Bruxelles, le 28 juin 2019 – Seulement 24% des Belges connaissent l’encéphalite à tiques (TBE), une maladie transmissible par les tiques. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par IPSOS* sur la sensibilisation, la perception de l'encéphalite à tiques et de sa vaccination dans plusieurs pays européens. Plus connue sous l’abréviation TBE, il s’agit d’une maladie infectieuse virale touchant le système nerveux central et pouvant être mortelle. Le Conseil Supérieur de la Santé et l’Institut de Médecine Tropicale recommandent vivement, à toute personne voyageant dans les zones endémiques et pratiquant des activités en plein air, de se faire vacciner. La prévention par la vaccination est la meilleure solution car il n’existe aucun traitement et elle se montre efficace. C’est la raison pour laquelle l’entreprise pharmaceutique, Pfizer, lance une campagne de sensibilisation afin d’inciter les Belges à se faire vacciner à temps.

La TBE méconnue des Belges

D’après une récente enquête (2018), réalisée par IPSOS*, l’encéphalite à tiques, plus connue sous l’abréviation TBE, est méconnue des Belges. En effet, l’étude montre que seulement 24% des Belges connaissent la TBE. Seulement 7% des Belges qui connaissent la TBE savent par ailleurs qu’elle peut être prévenue par vaccination. Parmi ceux qui connaissent la TBE, 32% des Belges pensent qu’elle peut être traitée avec des antibiotiques, ce qui n’est pas le cas. 18% pensent également qu’il existe un médicament spécifique pour traiter la TBE, ce qui n’est pas non plus le cas. 10% des Belges connaissant la TBE savent qu’il n’existe aucun remède. Plus important encore, 46% de la population belge connaissant la TBE n’est pas sûre du traitement de la TBE. Elle est d’ailleurs la maladie pouvant être prévenue par vaccination la moins connue : grippe (95%), rougeole (92%), tétanos (87%), méningite (60%), pneumonie (51%), Vaccin Papillomavirus Humain (43%), TBE (24%).1

 « Il est très important que le grand public soit conscient de l’existence de l’encéphalite à tiques et en discute avec son médecin ou pharmacien », explique Ana Moreno, Directrice des Vaccins chez Pfizer.

Le schéma de vaccination comporte trois doses séparées. Un médecin doit pouvoir les administrer dans une période de temps déterminée.

La TBE est une maladie infectieuse virale qui touche le système nerveux central, c’est-à-dire le cerveau et la moelle épinière.2 La TBE peut être dès lors mortelle ou provoquer de graves lésions neurologiques**. La mortalité concerne 2% des personnes atteintes de TBE et 10% connaitront des lésions sévères et permanentes au cerveau.9 Ces lésions irréversibles se traduiront notamment par une dégradation significative de la qualité de vie.10 Cette maladie peut être contractée par l’homme de deux manières. La première, la plus fréquente, est par la piqûre d’une tique portant le virus TBE.2 Le retrait rapide de la tique n’empêche pas sa transmission car elle est immédiate après la piqûre.4 Les personnes peuvent également contracter la maladie après avoir consommé des produits laitiers non pasteurisés provenant d'animaux infectés. Cependant, une telle infection est beaucoup moins courante que la transmission par morsure de tique.2 Il existe néanmoins un risque car les animaux, domestiques ou non, sont plus exposés aux tiques que les humains.9 La TBE ne doit pas être confondue avec la maladie de Lyme. Il s’agit d’une maladie complètement différente qui est également causée par la piqûre d’une tique***.

Un nombre croissant de malades en Europe

Le nombre de cas d’encéphalite à tiques chez l’homme a augmenté de près de 400% dans toutes les régions endémiques d’Europe au cours des 30 dernières années.12 Ces régions se sont d’ailleurs étendues et multipliées, notamment à cause des changements climatiques associés au déplacement des tiques vers l’Europe centrale et du Nord.12 Presque huit cas d’encéphalite à tiques sur dix, 78% précisément, ont été observés entre le mois de juin et de septembre, période propice aux tiques. Conséquence de ce déplacement, en 2016, le Centre Européen de Prévention et de Contrôle des Maladies (CEPCM) rapportait 2876 cas de TBE dans 25 pays européens.3

Quelles sont ces régions endémiques à risque ?

Les zones endémiques de la TBE – zones où la maladie est souvent apparue - sont plus proches de la Belgique que les gens ne croient. Certains cas ont déjà été constatés dans nos pays voisins.7 L’Autriche, la Suisse et l’Allemagne figurent parmi les pays européens où le risque de contracter la maladie est le plus élevé.4 Le gouvernement autrichien prévient d’ailleurs officiellement les habitants et les touristes, par le biais des pharmacies.4 Les tiques sont essentiellement actives dans les zones forestières ainsi que dans les prairies, parcs et jardins.4

La vaccination, la mesure préventive la plus efficace

Comment peut-on éviter la TBE ? Il n’existe pas, à ce jour, de traitement pour l’encéphalite à tiques. Il est essentiel de la prévenir par deux moyens possibles : la vaccination et la prévention des piqûres de tiques.6

La vaccination est le moyen de prévention médicale le plus efficace contre la TBE. Elle offre un niveau de protection totale de 96% à 99% chez les personnes régulièrement**** vaccinées.11 Le vaccin est particulièrement recommandé aux gens qui pratiquent des activités en plein air dans les zones endémiques (randonnée, jardinage, pique-nique, cyclisme, camping…), pendant la saison active des tiques (depuis le début du printemps jusqu’à la fin de l’automne).9

Un vaccin anti-TBE est disponible en Belgique, sur prescription médicale.9 Étant donné que la maladie et la possibilité de prévention par vaccination sont peu connues du grand public, le groupe pharmaceutique Pfizer a récemment lancé une campagne de sensibilisation. Le but de cette campagne est d’informer le grand public, et en particulier les voyageurs, sur la maladie afin de les encourager à se faire vacciner à temps.

« Pour Pfizer, la prévention est la clé », affirme Ana Moreno, Directrice des Vaccins chez Pfizer.

Cette campagne passe par les réseaux sociaux, la publication de vidéos préventives (disponibles ici) ainsi que la distribution de brochures via certaines pharmacies.

D’autres mesures de prévention sont également recommandées par le Conseil Supérieur de la Santé et l’Institut de Médecine Tropicale.4

  • Porter un pantalon, rentrer le pantalon dans les chaussettes, porter des chaussures hautes et des vêtements à manches longues.
  • Examiner son corps après avoir réalisé l’activité de plein air. Il est important de vérifier les plis au corps et les zones velues.
  • Eviter de marcher dans des hautes herbes.
  • Utiliser des sprays anti-insectes mais ce type de protection ne fonctionne pas à 100 % et n’offre qu’une légère protection de quelques heures.
  • Porter des vêtements traités par insecticide.

*L'étude TBE Coverage and Compliance est une vaste enquête de sensibilisation des consommateurs menée dans le but de comprendre la sensibilisation, la perception et la couverture de l'encéphalite à tiques et de sa vaccination dans plusieurs pays européens. Le travail de terrain quantitatif pour cette étude a été mené par GfK SE, en collaboration avec des sous-traitants du CINT, entre le 19 juillet 2018 et le 19 septembre 2018 pour le compte de Pfizer. L’étude a été finalisée par Ipsos GmbH, après le rachat du département GfK Health par Ipsos en octobre 2018. Plus de 50 000 adultes âgés de 18 à 65 ans ont été interrogés dans 20 pays européens afin de comprendre les niveaux actuels de sensibilisation au TBE et de sensibilisation au vaccin et de découvrir les facteurs et les obstacles à la vaccination.

**Les symptômes se manifestent en deux phases. La première débute entre 4 et 28 jours après la piqûre de la tique et se traduit par des symptômes grippaux comme de la fièvre, des maux de tête, de la fatigue et des douleurs corporelles. Ces symptômes durent, en moyenne, entre 2 et 10 jours, suivis par un intervalle asymptomatique de 1 à 21 jours. Ensuite, la seconde phase débute par des symptômes neurologiques plus ou moins sévères, comme des fortes fièvres, des spasmes musculaires, des crises convulsives, des troubles de la conscience voire même le coma. Un syndrome post-encéphalitique (PES) de complications neurologiques se développe également chez 35% à 58% des patients, causant une morbidité à long terme et affectant la qualité de vie des patients.10

*** Dans le cas de la maladie de Lyme, les antibiotiques peuvent empêcher la propagation de la maladie5, ce qui n’est pas le cas avec la TBE car l’encéphalite à tiques est causée par un virus. S’il y a infection, seuls les symptômes peuvent être traités.6 De plus, la transmission de la TBE est immédiate après la piqûre de la tique. Dans le cas de la maladie de Lyme, la tique doit rester sur la peau pendant au moins 12 à 24 heures, le temps de transmettre la bactérie. Un retrait rapide de la tique réduit donc considérablement le risque d’infections.4 Pour la TBE, ce n’est pas le cas.

**** Pour les personnes de moins de 60 ans : la première dose de rappel est administrée 3 ans après la troisième dose. Des doses de rappel supplémentaires doivent être administrées tous les 5 à 10 ans. Pour les personnes de plus de 60 ans (les personnes âgées) : la première et toutes les autres doses de rappel doivent être administrées tous les trois ans.9


Vidéos de la campagne


Matériaux supplémentaires

Carte des zones endémic en Europe pour TBE

PDF - 701 Kb

Poster FR

PDF - 2.8 Mb

Contact pour la presse


Références communiqué de presse

  1. TBE Awareness, Coverage and Compliance research 2018 Belgium, IPSOS, 2018*
  2. European Centre for Disease Prevention and Control. Annual Epidemiological report 2014 – emerging and vector-borne diseases. Stockholm: ECDC; 2014.
  3. European Centre for Disease Prevention and Control. Tick-borne encephalitis. In: ECDC. Annual epidemiological report for 2016. Stockholm: ECDC; 2018
  4. Institute of Tropical Medicine. Preventieve maatregelen tegen teken. (Laatst bijgewerkte versie 14/06/2018-UM). Accessed March 2019. https://www.itg.be/files/docs/reisgeneeskunde/
  5. Stanek G, et al. 2012. Lyme borreliosis. Lancet 379(9814): 461-473
  6. Lindquist L, and Vapalahti, O. 2008. Tick-borne encephalitis. Lancet 371(9627):1861-1871.
  7. Dobler G, Erber W, Schmitt HJ : TBE Book, Global Health Press, Singapore 2017. (ISBN: 978-981-1903-3)
  8. This map is a service by Pfizer Inc. Data on file. (Dobler G, Erber W, Schmitt HJ : TBE Book, Global Health Press, Singapore 2017. (ISBN: 978-981-1903-3))
  9. Conseil Supérieur de la Santé. Vaccination contre l’encéphalite à tiques (TBE). Bruxelles: CSS; 2019. Avis n° 9435.
  10. Kaiser R. Tick-borne encephalitis. Infectious Disease Clinics of North America 2008; 22 (3): 561-575.
  11. Heinz FX, et al. 2013. Vaccination and tick-borne encephalitis, central Europe. Emerg Infect Dis. 19(1): 69-76.
  12. Semenza J, et al. Vector-borne diseases and climate change: a European perspective. FEMS Microbiology Letters 2018; 365: fnx244

 

 

À propos de Pfizer Belgique Luxembourg

À propos de Pfizer en Belgique et au Luxembourg

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Grâce notamment à l’expertise technologique, du niveau de formation du personnel et de la recherche universitaire de haut niveau, Pfizer continue à investir en Belgique année après année. Pfizer emploie plus de 4.000 collaborateurs dans notre pays et y possède quatre succursales : à Anderlecht, où se trouve le Pfizer Clinical Research Centre, à Bruxelles, où se trouve le siège social, à Puurs, l’un des plus grands sites de production du groupe et à Zaventem, où est implanté l'un des plus importants sites de logistique de Pfizer à travers le monde. 

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