Pfizer progresse sur plusieurs fronts dans la lutte contre le COVID-19

  • Des composés antiviraux montrent une activité contre le SRAS-CoV-2 dans un screening préclinique
  • Pfizer et BioNTech entament un accord de collaboration pour co-développer un vaccin potentiel contre le COVID-19
  • La société partage des données supplémentaires et une analyse de l'azithromycine
  • Deux nouvelles études sont lancées pour fournir des informations sur l'interaction entre le S. pneumoniae et le SARS-CoV-2
  • Pfizer explore des études sur le tofacitinib, inhibiteur de Janus kinases (JAK), chez des patients atteints de pneumonie liée au COVID-19

 

NEW YORK, le 9 avril 2020 — Pfizer Inc. (NYSE: PFE) a annoncé d'importantes avancées dans la lutte contre la pandémie mondiale de COVID-19.

Comme le souligne le plan en cinq points de Pfizer, la société a collaboré dans tout l'écosystème d'innovation en matière de soins de santé, allant des grandes sociétés pharmaceutiques aux plus petites sociétés de biotechnologie, en passant par des agences gouvernementales et des institutions universitaires, afin de réagir à la crise sanitaire mondiale liée au COVID-19. Les chercheurs et les scientifiques travaillent sans relâche à la mise au point d'un composé antiviral expérimental pour traiter le SRAS-CoV-2, virus qui provoque la pandémie actuelle d'infections par le coronavirus (COVID-19). Ils cherchent également à développer un vaccin destiné à prévenir l'infection et évaluent d'autres traitements qui ont un potentiel scientifique pour aider les patients infectés à combattre le virus.

« Nous nous engageons à rendre l'impossible possible », a déclaré le Dr Albert Bourla, président et CEO. « Dans l'esprit du plan en cinq points que Pfizer a publié, nous faisons face à ce défi de santé publique en collaborant avec des partenaires de l'industrie et des institutions universitaires pour développer de nouvelles approches potentielles pour prévenir et traiter le COVID-19. Nos chercheurs et scientifiques ont également exploré de nouvelles utilisations potentielles de médicaments existants dans le portefeuille de Pfizer pour aider les patients infectés à travers le monde. Nous ne négligeons aucune piste, car nous explorons toutes les options qui nous permettront de fournir un traitement ou un remède à la société. »

Pfizer a annoncé des avancées majeures dans son engagement à protéger l'humanité de cette pandémie croissante et à préparer l'industrie à mieux répondre aux futures crises sanitaires mondiales.

Screening de composants antiviraux

Les résultats des premiers tests de screening ont confirmé qu'un liant chimique principal et des analogues se révèlent de puissants inhibiteurs de la protéase de type 3C (3CL) du SRAS-CoV-2. En outre, des données préliminaires suggèrent que le principal inhibiteur de la protéase présente une activité antivirale contre le SRAS-CoV-2. Par conséquent, Pfizer mènera des études de confirmation précliniques, notamment un profilage antiviral supplémentaire et l'évaluation de la pertinence de la molécule principale pour une administration IV clinique. Parallèlement, l'entreprise investit également dans des matériaux qui accéléreront le début d'une éventuelle étude clinique de la molécule principale jusqu'au troisième trimestre 2020, trois mois ou plus avant les estimations précédentes, sous réserve de la conclusion positive des études de confirmation précliniques.

Utiliser la grande expérience de Pfizer en matière de développement de la recherche sur les vaccins pour finaliser notre accord avec BioNTech

Pfizer Inc. et BioNTech SE ont conclu un accord mondial de collaboration pour co-développer le premier programme potentiel de vaccin contre le coronavirus à base d'ARNm visant à prévenir l'infection au COVID-19. En mars 2020, les entreprises annonçaient leur intention de collaborer et commençaient à travailler ensemble. Les deux sociétés prévoient de mener conjointement des essais cliniques pour les candidats au vaccin COVID-19 dans un premier temps aux États-Unis et en Europe sur plusieurs sites de recherche. BioNTech et Pfizer ont l'intention de lancer des essais cliniques dès la fin avril 2020, pour autant qu'ils obtiennent l’approbation des autorités réglementaires. Les entreprises estiment qu'il est possible de fournir des millions de doses de vaccins d'ici la fin 2020 sous réserve du succès technique du programme de développement et de l'approbation des autorités réglementaires, puis d'augmenter rapidement leur capacité jusqu’à produire des centaines de millions de doses en 2021. Pour connaître les termes de l’accord, veuillez consulter la page du communiqué de presse du Site web de Pfizer.

Analyse de l'azithromycine en tant qu'agent ayant une activité antivirale

Dans le but de partager des informations qui pourraient être bénéfiques aux efforts d'atténuation du COVID-19, les chercheurs de Pfizer publieront une analyse dans le Clinical Pharmacology and Therapeutics, qui évalue les données in vitro et cliniques publiées concernant l'azithromycine en tant qu'agent possédant des propriétés antivirales. Cet article en libre accès pourrait faciliter l'utilisation de l'azithromycine dans les futures recherches sur le COVID-19. L'utilisation de l’azithromycine n'est pas approuvée pour le traitement des infections virales.

Étudier les médicaments existants de Pfizer pour les populations critiques de patients dans le besoin

Pfizer Inc. et le Groupe de recherche clinique sur les infections respiratoires de la Liverpool School of Tropical Medicine lancent deux nouvelles études pour fournir des informations sur l'interaction entre ​ le S. pneumoniae et le SARS-CoV-2. Pfizer devrait finaliser dans les prochains jours un accord de collaboration de recherche avec Liverpool pour fournir un financement et un soutien en nature aux analyses de laboratoire pour cette recherche. Les études (étude SAFER (SARS-CoV-2 Acquisition in Frontline Health Care Workers – Evaluation to Inform Response) et l’étude FASTER (Facilitation A SARS CoV-2 Test for Rapid triage)) aideront à démontrer si les patients infectés par le COVID-19 ont un risque plus élevé de développer également une pneumonie à pneumocoque et si le fait d’avoir ces deux infections entraîne une maladie plus sévère et des issues moins favorables. L'étude SAFER recrutera 100 professionnels de la santé à l'hôpital Royal Liverpool et examinera les taux d'acquisition du SARS-CoV-2 et la dynamique de la colonisation pneumococcique. L'étude FASTER recrutera 400 patients du service des maladies infectieuses de l'hôpital Royal Liverpool suspectés d'avoir le coronavirus. Le recrutement a déjà commencé et les données sont attendues pour les prochains mois.

Une étude indépendante de phase 2, initiée par un chercheur et destinée à l’utilisation du tofacitinib, un inhibiteur oral de Janus Kinase (JAK), chez des patients atteints de pneumonie interstitielle SARS-CoV-2, devrait débuter en Italie cette semaine. L'étude est financée par une subvention Pfizer. Pour plus de détails sur l’étude, veuillez consulter clinicaltrials.gov.

Avec d’autres institutions, Pfizer discute également d’études supplémentaires portant sur le tofacitinib et potentiellement d’autres immunomodulateurs de notre portefeuille. Cette recherche repose sur l’hypothèse selon laquelle l’inhibition de JAK pourrait atténuer l’inflammation systémique et alvéolaire chez les patients atteints d’une pneumonie liée au COVID-19 en inhibant la signalisation des cytokines essentielles impliquées dans la réponse inflammatoire d’origine immunitaire qui pourrait entraîner une atteinte des poumons, entraînant un syndrome de détresse respiratoire aigu chez les patients atteints d’une pneumonie liée au COVID-19. Il est important de noter que le tofacitinib n’est actuellement pas approuvé pour cette utilisation et ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une infection grave active.

« Bien que ce travail puisse généralement prendre des années, nous nous efforçons de trouver des opportunités de gagner du temps partout où nous le pouvons et de travailler en parallèle plutôt qu'en capacité linéaire », a déclaré Mikael Dolsten, directeur scientifique de Pfizer et président de la Recherche et Développement pour l'entreprise. « Cet objectif nécessite une approche multidimensionnelle cruciale, avec une collaboration et un partenariat profonds dans tout l’écosystème d’innovation dans le secteur de la santé – de la communauté universitaire, des partenaires industriels, des décideurs politiques et des organismes de réglementation. Nous avons annoncé en mars que nous collaborions avec BioNTech pour co-développer un premier vaccin potentiel contre le COVID-19 à base d'ARNm. Une menace publique comme le coronavirus COVID-19 pousse chacun d'entre nous à avancer d'urgence nos ressources et notre expertise pour surmonter ce moment le plus difficile dans l'histoire médicale de ce siècle. »

La société continuera à partager les informations de son portefeuille et des candidats émergents qui pourraient profiter aux nombreuses entreprises et organisations qui travaillent rapidement pour fournir des solutions pour lutter contre cette crise sanitaire sans précédent.

 

Avis de divulgation de Pfizer :

L’information contenue dans le présent communiqué est exacte au 9 avril 2020. Pfizer n'assume aucunement l'obligation d'actualiser tout énoncé prospectif contenu dans ce communiqué en réponse à de nouvelles informations ou à des événements ou des développements futurs.

Ce communiqué de presse contient des informations prospectives sur les efforts de Pfizer pour lutter contre le COVID-19, y compris des délais d’essais cliniques potentiels, délais potentiels de disponibilité d’un vaccin et le potentiel des différents candidats ​ à l’étude, ce qui sous-entend l’existence de risques et d’incertitudes importants qui pourraient entraîner une différence significative entre les résultats réels et ceux exprimés de façon explicite ou implicite dans de tels énoncés. Ces risques et incertitudes sont notamment ​ les incertitudes inhérentes à la recherche et au développement, notamment les résultats du screening et la capacité à respecter les critères d’évaluation cliniques escomptés, les dates de début et/ou de fin des essais cliniques, les dates de demandes réglementaires, les dates d’approbation réglementaire et/ou de lancement, ainsi que la possibilité de nouvelles données cliniques défavorables et d’analyses complémentaires défavorables de données cliniques existantes ; le risque que les données des essais cliniques fassent l’objet d’interprétations et d’évaluations différentes par les autorités réglementaires ; la question de savoir si les autorités réglementaires seront satisfaites de la conception et des résultats des études cliniques ; la question de savoir si et quand des demandes de licences pour des composants anti-viraux potentiels, vaccins ou autres candidats pourront être déposées dans d’autres juridictions, ce qui dépendra d’un grand nombre de facteurs, dont la question de déterminer si les bénéfices du produit l’emportent sur ses risques connus et la détermination de l’efficacité du produit ; ​ les décisions des autorités réglementaires ayant une incidence sur l’étiquetage, les processus de fabrication, la sécurité et/ou d’autres questions susceptibles d’avoir des répercussions sur la disponibilité et commercialisation de tels produits ; nos capacités de productions ; et les développements de la concurrence.

Une description plus détaillée des risques et incertitudes figure dans le rapport annuel de Pfizer sur le formulaire 10-K pour l'exercice qui s’est terminé le 31 décembre 2019 et dans ses rapports ultérieurs sur le formulaire 10-Q, y compris dans les sections intitulées « Facteurs de risque » et « Informations prospectives et facteurs susceptibles d’affecter les résultats futurs », ainsi que dans ses rapports ultérieurs sur le formulaire 8-K, tous déposés auprès de la Securities and Exchange Commission américaine et disponibles sur www.sec.gov et www.pfizer.com.

Marie-Lise Verschelden

Communication Manager Pfizer Belgium

 

 

 

À propos de Pfizer Belgique Luxembourg

À propos de Pfizer en Belgique et au Luxembourg

Chez Pfizer, nous mobilisons la science et nos ressources mondiales pour développer des thérapies qui permettent de prolonger et d’améliorer significativement la vie de chacun. Nous recherchons la qualité, la sécurité et l’excellence dans la découverte, le développement et la production de nos solutions en santé humaine, parmi lesquelles figurent des médicaments et des vaccins innovants. Depuis plus de 170 ans, nous faisons la différence pour tous ceux qui comptent sur nous.

Grâce notamment à l’expertise technologique, du niveau de formation du personnel et de la recherche universitaire de haut niveau, Pfizer continue à investir en Belgique année après année. Pfizer emploie plus de 4.000 collaborateurs dans notre pays et y possède quatre succursales : à Anderlecht, où se trouve le Pfizer Clinical Research Centre, à Bruxelles, où se trouve le siège social, à Puurs, l’un des plus grands sites de production du groupe et à Zaventem, où est implanté l'un des plus importants sites de logistique de Pfizer à travers le monde. 

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